Geeks de France, démocrates connectés,
le monde libéré a besoin de toi: sois le relai de cet appel (à lire en priorité).
A l’heure où les gouvernements gestionnaires accumulent les trahisons, alors que nos ministres en charge de la protection de l’intérêt général et donc du domaine public démontrent chaque jour leur soumission à l’ennemi corrupteur, de valeureux bisounours se lèvent et en appellent à ta fougue pour rejoindre les troupes de la liberté et du partage de la connaissance. Des cohortes d’universitaires, de centuries de libraires et autres citoyens amoureux du patrimoine partagé sont en marche pour te rejoindre.
Et je ne doute pas que quelques légions secrètes adhèreront à la cause.
Réveille toi camarade, ceci n’est pas un combat périphérique sur une petite histoire de copyright. Il s’agit de tes droits de citoyen, ni plus ni moins. Priorité au business ou à l’intérêt général? Il faut choisir.
La bête immonde grignote chaque jour un peu plus le bien commun de l’humanité, cette humanité qui s’éveille enfin et dont le sang nouveau coule dans nos fibres optiques. Cette monétisation obscène est une gangrène qui ronge le réseau tel un cholestérol sournois. Son accumulation finira par bloquer certaines artères jusqu’à tuer notre rêve d’émancipation des hommes: un internet neutre et donc démocratique.
Pour réduire notre taux de cholestérol il n’y a pas de solution miracle: il nous faut une hygiène de vie irréprochable, il nous faut être sans compromission, refuser tout ce « réalisme » gras dont on veut nous goinfrer.
Camarade, l’heure est grave, la marmitte commence à bouillir et la grenouille ne semble toujours pas se bouger. Des camarades tombent au champ d’honneur, rien ne serait plus triste que de voir leur cause disparaître avec eux.
J’aime assez l’image mais l’appel a peu de chances d’être entendu je pense, il est trop restrictif : pourquoi se limiter aux bibliothécaires? N’importe qui peut partager des œuvres, la grande question c’est comment centraliser tout ça.
Si les connaissances sont disséminées un peu partout sur la toile ça revient à ce qui existe déjà avec les innombrables sites de partage qui dépendent de leurs communautés respectives.
Pour qu’un tel truc soit fonctionnel, il faudrait imo mettre en place une véritable bibliothèque numérique mais là pour la protéger et éviter les petits inconvénients (amendes et/ou prison) ça demanderait pas mal de boulot. Voila pour mes petites idées en vrac sur l’idée qui en soit est bonne 😉
je n’espère pas avoir de l’écho, je sais très bien que ça n’intéresse personne. Ca ne m’empêchera pas de continuer 🙂 #onlacherien
Ma foi, je comprend mais c’est « bidon » cet appel, trop frappant et trop imagé… je suis d’accord mais ça fait trop extrémiste coco/djiadiste idéaliste…
Ce qui ne donne pas envie de poursuivre…
C’est très couillon et dommage
l’histoire du web ressemble à l’histoire du nouveau monde, sa découverte et les promesses de cette terre, son invasion et sa conquête par des hommes avides dont le but était de clôturer tous les espaces et de donner une morale et la civilisation aux peuples indigènes libres.
Malgré quelques exploits comme Little Big Horn, et quelques chefs rebelles entrés dans la légende, cet espace de liberté et ses peuples ne sont plus qu’un souvenir.
Malgré la volonté de résistance, je pense que nous parlerons aussi un jour de cet espace de liberté et d’échange au passé devant les yeux rêveurs de nos enfants.
Ce n’est pas pour autant une raison de baisser les bras et de se laisser faire, d’autant que non la situation n’est pas la même, les indiens dont tu parles ne disposait pas des mêmes armes que leurs envahisseurs et n’ont pas sut s’adapter.
La situation du net est sans comparaison avec celle du passé, nous disposons des connaissances technologiques tout autant (voir plus) que les quelques personnes avides et les centaines de sites de partage qui ne ferment pas malgré leur visibilité sont la preuve que ces armes fonctionnent, à nous d’en profiter.
Non je veux pas que mon gosse « me regarde avec des yeux rêveurs » en entendant parler de liberté et je refuse de me voir impuissant sans même tenter quelque chose.
Amha :
Au lieu de commencer par « Geeks de France », une formulation du style « Geeks de tous horizons » aurait été plus judicieuse car la toile est mondiale et chaque allié compte même si il/elle réside dans un autre pays.
Je sais que je m’attaque plus à la forme qu’au fond, mais malgré tout le choix des mots a souvent bien plus d’importance que ce que l’on soupçonne. Je me trompe peut-être mais alors pourquoi certains beau parleurs arrivent-ils à convaincre des foules avec un discourt vide là ou d’autres peinent alors qu’ils ont un message fort à faire passer ?
Je sais que réussir à réveiller la population d’un seul pays serait déjà un bel exploit mais autant passer le message à qui veut bien l’entendre, qui sait, peut-être aura-t-il également un écho là où on ne l’attendait pas forcément.
En l’occurrence il s’agit d’une réaction à des actions du gouvernement français. Par ailleurs je n’ai pas la prétention d’avoir une audience internationale 🙂