Je le note pour mon argumentaire Revenu de Base 🙂
Pas encore eu le temps de regarder la conférence entière mais je le ferai ASAP.
Merci Yvan
Edit: un pearltrees proposé par Yvan sur Friot
La solution existe
La solution existe
Je le note pour mon argumentaire Revenu de Base 🙂
Pas encore eu le temps de regarder la conférence entière mais je le ferai ASAP.
Merci Yvan
Edit: un pearltrees proposé par Yvan sur Friot
Avec plaisir JC 🙂
C’est moi qui te remercie d’avoir fait ce p’tit billet pour exposer les travaux de B.Friot et du « Réseau salariat » (http://www.reseau-salariat.info/).
Aussi, au sujet du « revenu de base », il faut bien cerner la différence avec le « salaire à vie » dont Friot parle. Je vais tâcher de faire court…
Le revenu de base assure un smic (grosso modo) à toutes et tous, sans conditions (c’est le seul point commun, mais c’est une bonne base, c’est vrai). A moins de vouloir vivre avec un salaire de smicard toute sa vie (certains s’en accommodent facilement, d’autre moins) on se voit alors obligé de retourner sur le « marché de l’emploi » (l’horreur qu’il faut abolir si on veut pouvoir vivre un peu) !
Le salaire à vie, lui, se base sur la qualification de chacun, et le revenu dépendant de la qualification, tu n’es plus dépendant des employeurs pour vivre un peu mieux qu’un smicard (ou dans un ville où le niveau de vie est plus élevée, car un revenu de base de 1000 euros à Paris ou dans un p’tit village de province, c’est pas la même chose).
Concrètement, prenons un ingénieur qui gagne 3000€.
Avec le « revenu de base », tant que cet ingénieur a un emploi, son niveau de vie (et celui de sa famille) profite des 3000€. Si demain il perd son job, il touche alors un revenu de base, ouf… mais passe surtout de 3000 à 1000€ pour vivre, avec un train de vie qui va vite l’obliger (ou l’inciter largement) à se rechercher un autre emploi, vite, et ainsi on ne sort pas du tout du marché de l’emploi… on limite juste la casse (mais c’est déjà bien) pour éliminer les îlots de pauvreté qui ne devraient pas exister dans des pays aussi riches que la France.
Avec le « salaire à vie », cet ingénieur ne craint rien si demain son employeur ne veut plus (ou n’a plus besoin) de lui. Et ce qu’explique très bien Friot, c’est que c’est justement l’emploi qui nous empêche de travailler (car au lieu de se rendre utile avec notre qualification, quand on n’a pas d’emploi on se doit d’en chercher un, peu importe s’il ne correspond pas à la qualification d’ailleurs, l’important est d’avoir un emploi)… Alors que sans emploi, et sans employeur donc, on est libre de travailler sans être aliéné à la recherche d’un emploi (qui n’est que la mainmise d’un investisseur sur la force de travail des autres, au nom du droit de propriété lucrative).
En somme : avec le revenu de base, tu cours après l’emploi si tu veux augmenter ton niveau de vie, avec le salaire à vie, c’est après la qualification que tu cours. Quelle motivation (pour ceux dont l’argent est une motivation, et ne nous leurrons pas, on est nombreux) est préférable ?… le « toujours plus d’emploi » ou le « toujours plus de qualifications » ?
Mais il faut écouter/lire B.Friot, il explique/démontre tout ça bien mieux que moi.
Pour bien comprendre pourquoi les « investisseurs » sont finalement le premier obstacle à l’investissement, un petit extrait que j’ai tiré de la même conférence :
=> http://www.youtube.com/watch?v=s_baVooQoS0
Amicalement 🙂
Yvan P.