Tous pourris?

Plusieurs fois que suite à un article « un peu dur » un camarade me reproche de faire le jeu du « tous pourris ». Je trouve ça injuste et mon petit coeur saigne 🙂

Je n’ai jamais pensé « tous pourris » et je ne l’ai jamais écrit.

Je ne hais personne, pas même les pires, et je fais partis de ceux qui incriminent le système. Oui je crois que notre système est organisé de telle façon que les riches peuvent acheter le pouvoir, plus de façon complexe et par lobbying que par des mallettes mais je respecte les élus comme tout autre citoyen, je n’ai pas d’apriori sur leur moralité individuelle, je m’autorise simplement la critique.

Pour exemple, s’agissant du dernier article qui je le rappelle n’était qu’un délire métaphorique, j’ai mis un bien modeste bourre pif à Malek Boutih parce que je lui en veux de m’avoir déçu sur un point précis, cela ne signifie en rien que je le méprise ou que je le prenne pour un pourri, voir même que je ne l’estimerais pas légitime. Il m’est même plutôt sympathique à vrai dire 🙂

Pour les cas de ripous avérés je suis même peut-être plus compréhensifs que d’autres car j’ai toujours un fond de compassion pour la faiblesse humaine. Compréhensif humainement, mais intransigeant: je ne pardonne rien 🙂

Ce que j’exprime souvent et que je revendique ce n’est pas une généralisation normative de nos représentants mais un jugement personnel et donc subjectif sur la résultante: selon mon point de vue, nos élus sont actuellement majoritairement conservateurs, immobilistes, sécuritaires et incultes pour ce qui est du nouveau monde connecté. Ca j’assume 🙂

Dire cela n’a rien de haineux. J’ai pleins d’amis, de proches qu’il m’arrive de trouver moins gauchistes que moi et je les aime quand même 🙂

cyranoJe pense également que nous n’avons pas beaucoup de héros dans cette élite élue, pas beaucoup de panache dans notre vie politique et on a le droit d’être globalement déçu de notre représentation nationale, surtout quand elle use de cet argument: tu critiques => ah ok nous sommes « tous pourris » => tu es un extrémiste => fin du débat.

Pour l’aspect numérique, je me répète, ce n’est pas lui faire insulte que de dire à quelqu’un qu’il ne peut avoir toutes les compétences. C’est pour cela que je m’intéresse à la possibilité nouvelle et inédite d’une organisation politique et sociale horizontale. Je ne crois pas non plus aux solutions miracles, je n’ai pas de clan, je n’ai pas la prétention de savoir ce qu’il faut faire, j’essaye juste comme tout militant de pousser le paquebot dans une autre direction qui me semble plus adaptée pour l’avenir, où des gens réfléchissent à demain.

Je ne me prétends au dessus de personne. Je ne me sens en dessous de personne. Je n’ai qu’un avis. Je le donne.

Respect, paix, débat et compassion mes frères 🙂

PS: t’en as marre des smileys? M’en fous 🙂

27 réactions sur “Tous pourris?

  1. Vos écrits et pensées m’apportent oxygène et fraicheur…ne changez rien ( ce dont je ne doute pas à vrai dire)…Les regards lucides et responsables ; l’honnêteté simple et l’ouverture d’esprit avancent doucement….c’est participer à cette croissance que de s’exprimer comme vous , si les « éveillés » ne s’occupent pas de secouer une peu les « endormis » , qui le fera ? Je tâche aussi de pousser le paquebot comme je peux , mais par ces temps d’hiver la nage est plus énergivore…alors croiser un terrien qui suit le même courant ça donne des forces…je n’en croise pas encore assez mais je ne reculerai jamais , le monde connecté est devant !!!
    Anne

  2. Bon résumé.
    On peut être contre le système actuel et le critiquer vertement sans pour autant être extrémiste. Il ne s’agit pas de haine ni de viser une personne en particulier mais de dénoncer des dérives.
    Je vois cela trop souvent par exemple avec Etienne Chouard. On lui reproche ses liens avec l’extrême droite, d’être raciste ou autre simplement parce qu’il dialogue avec tous les courant « dissidents » pour essayer de comprendre les motivations de ces groupes et même si il y a effectivement un peu de populisme car il essaye de convaincre ses personnes du bien fondé de son point de vue, on ne l’a jamais sérieusement attaqué sur le fond et je ne l’ai jamais entendu tenir de propos racistes.
    Je terminerai par ceci: n’importe qui bon où mauvais peut avoir une bonne idée. L’important n’est pas de QUI elle vient, mais ce qu’elle vaut et ce qu’on en fait.

  3. Mais non, ils ne sont pas « tous pourris », bien heureusement 😉

    « D’autres alternatives sont explorées comme l’adaptation du modèle de la Sécurité sociale à celui de la culture ou en créant un service de téléchargement public. La culture est, comme la santé, un bien commun qui doit être accessible à tous. Il faudrait mettre en place un système de cotisation… »
    => http://www.01net.com/editorial/560938/le-front-de-gauche-appelle-a-la-revolution-numerique/

    Si on vote pour des pourris, on a des pourris en guise de représentants, ce qui semble plutôt logique, non ?! Libre à chacun de voter pour des pourris (qui n’entendent que protéger le capitalisme « à tout prix », avant l’humain, avant la culture, avant l’écologie) ou de ne pas voter du tout…
    On pourrait pourtant s’accorder pour construire un nouveau projet politique, un nouveau contrat social, de façon organisée, consciente et collective, sans violence mais de façon disciplinée (en passant par les urnes donc). Une nouvelle république (issue d’une constituante non professionnelle) plus participative, plus transparente, et surtout moins soumises aux intérêt particuliers du capital et de ceux qui le possèdent. Car quand on dénonce « le système », n’oublions pas de préciser qu’il s’agit du capitalisme (qui concentre l’argent et donc les pouvoirs) car si on ne sait pas nommer l’adversaire, comment le combattre ?!
    => http://www.dailymotion.com/video/x17lzf2
    => http://www.dailymotion.com/video/x17ktlv

    Désolé de t’avoir froissé JC (si je suis « le camarade » en question, ce que je pense). Je sais que tu ne penses pas « tous pourris », mais bien souvent, inconsciemment ou pas, tu l’écris (même si tu ne le penses pas).
    Tout n’es pas pourri… le Front de Gauche existe 🙂
    Notre malheur étant (je parle de la masse électorale en disant « on ») d’accepter de qualifier de « gauche », ou de « LA gauche » même, ce PS et ce gouvernement (soi-disant) socialiste qui n’a rien à envier aux capitalistes qui étaient là avant eux.

    Des solutions (pacifiques et pacifistes) existent ! Libre à chacun de s’en emparer, de les aider, ou de les fustiger en mettant ça dans le même sac (« tous pourris ») que les autres. On peut construire autre chose, mais il faut créer de la conscience politique déjà, car c’est de là que tout part…
    => http://feeds.feedburner.com/LesBlogsDuFrontDeGauche

    Au plaisir de te lire JC 😉
    (et encore navré de t’avoir heurté, ce n’était pas le but de ma critique, que je pensais pourtant avoir assez argumentée pour ne pas que tu résumes cela à un simple « tu critiques => ah ok nous sommes « tous pourris » => tu es un extrémiste => fin du débat. »). Mais passons ce détail…

    1. En l’occurrence le « tu critiques => …. » ne t’étais pas adressé Yvan, ça c’était pour les élus qui nous ressortent ça ou le complotisme quand on déplore la situation d’ensemble.

      Et je récuse que je l’écris, même inconsciemment, nom de Zeus! 🙂

      1. Je l’avais effectivement pris pour moi (ouf alors) 🙂
        Et je partage totalement ton avis à ce sujet : c’est un balayage trop facile, que d’assimiler toute critique des dessous de la politique à du « complotisme », car cela permet juste de ne pas avoir à en parler. Nous sommes bien d’accord !

        Mais je persiste à dire (en toute amitié tu le sais) que tes propos sont parfois ambiguës lorsque tu parles « des élus ». Par exemple lorsque tu écris : « Nos professionnels de la politique se sont couchés » ou bien encore « Le projet de loi a reçu un accueil favorable de la majorité mais aussi de l’opposition. »…
        Je ne lis rien en travers, et dans les billets dont sont tirées ces phrases, rien ne vient corriger cet amalgame que tu fais entre « tous les élus » en les rangeant ainsi dans un même sac, derrière l’adjectif « les » ou « nos » (une généralité est ainsi faite d’un groupe de citoyens qui, même si professionnels de la politique pour la plupart, ne sont pas forcément tous des vendus à la logique capitaliste et aux lois répressives et « sécuritaires » qui finissent toujours par accompagner le capitalisme… pour sa protection et sa survie face à la révolte grimpante qu’il finit toujours par engendrer).

        Tu dis « nos » professionnels de la politique, mais je peux t’assurer que ceux pour qui « j’ai » voté ne s’allongent pas (comme le PS) devant le capitalisme et ses politiques sécuritaires, terroristes, forcément anti-démocratiques, et qui n’ont qu’un but : infantiliser/effrayer la population pour lui faire accepter toujours plus de recul des libertés, au nom de leur sécurité bien sur… mais surtout contre ceux qui oseraient s’opposer au capital et à ses intérêts mortifères !
        => http://www.youtube.com/watch?v=oNvIg38s4Wc

        « LES » professionnels de la politique (les élus et leur entourage) ne sont pas tous d’accord – pour nous enfumer et nous livrer en pâture à la classe dirigeante. On ne peut pas non plus parler d’un consensus entre des « élu-e-s incapables d’agir dans l’intérêt général parce que professionnels et carriéristes »… alors pourquoi les mettre tous dans un même sac ? Pourquoi ne pas préciser qu’une bonne partie des élus ont, au contraire, voté comme tu l’aurais fait toi-même (au lieu de dire qu’ils ont tous, majorité et opposition sans distinction, voté une loi qui ne va pas dans le sens de tes convictions) ?!

        Il y a aussi des élus qui se battent pour l’intérêt général, même au sein de l’assemblée nationale :
        => http://www.youtube.com/user/Bastienet/videos
        Mais on ne les entend que si on s’intéresse à eux (et si on vote pour eux, ça va de soi, sinon ils restent à la maison) !

        Avec une majorité de vendus au capitalisme ou au néolibéralisme à l’assemblée (du PS au FN), on a les lois qu’on mérite, tu ne crois pas ? Tant que les gens votent comme la télé le leur suggère, ou pire, qu’ils arrêtent de voter quand ils ont compris que la télé c’était de la saloperie… comment ceux qui veulent s’opposer à tout ça peuvent espérer trouver du soutien ? Si on se laisse enfumer en laissant les médias qualifier « d’extrême gauche » tout ce qui n’est pas P$ (lui qui est toujours présenté comme « LA gauche » encore aujourd’hui, malgré sa politique ouvertement de droite)… comment sortir de la mouise dans laquelle on s’est mis à force de trop regarder la TV et d’abandonner la politique ?!

        Je sais que tu ne penses pas « tous pourris », mais je continue pourtant de le lire dans tes billets. Si tu te rends encore dans l’isoloir, c’est que tu ne penses pas ce que tu écris alors. Tu critiques les lois qui passent et qui ne te plaisent pas, c’est légitime bien sur, avec cela tu critiques ceux qui l’ont voté (enfin, même ceux qui ne l’ont pas voté, mais passons…) mais à cette critique tu ne proposes pas d’alternative, pas de projet politique concret. Tes propos peuvent alors engluer le lecteur qui, déjà convaincu que « la politique c’est tout pourri » (et ils sont légion ^^), sera ainsi renforcé dans ses conviction en te lisant.

        J’espère me tromper, et tant mieux si c’est le cas 😉

        1. Très belle réponse, très complète et argumenté d’exemples, qui me parle à moi aussi car je suis exactement comme JC, meme si je me tourne maintenant plus vers les solutions et alternatives, j’ai tendance à vouloir tout mettre à nu, être intransigeant, c’est le mot, et non intolérant comme certains aiment abuser de cette catégorisation afin de « gentillement » se debiner et même accès le problème sur nous même, et de ce fait nous avons tendance à vouloir tout faire ressortir, en oubliant peut être parfois de prioriser le positif et à ne pas trop décortiquer pour mettre à nu le contre argument. 

          Bref sans partir dans autre chose, je pense qu’il y a du bon dans les 2 principes, entre critiquer les imposteurs et mettre en avant les vertueux, et que chaque « approche » peut avoir un public différent, tous intéressant pour exercer cet attendu contre pouvoir ainsi que cette envie de changement. 

          1. Merci pour ta réponse Nicolas 😉
            Elle est saine, elle cherche à rassembler… et c’est tout à ton honneur. Mais je ne suis juste pas vraiment d’accord sur la conclusion, car à mon sens, il est contre-productif de critiquer les imposteurs SANS mettre en avant les vertueux. L’un sans l’autre laisse entendre qu’au fond, il n’y en pas un pour rattraper l’autre ! (suis-je le seul à le lire ainsi ?)
            Et cela, je crois, engendre inéluctablement de la « résignation » si celui qui lit cela est déjà convaincu (ou quasi) que « voter est inutile ».

            Lorsque je parle de résignation, je tiens à préciser que c’est bien de celle qui donne du poids à la droite dans les urnes quand, en face d’eux, il n’y a plus personne pour s’y opposer… mais je ne parle pas forcément de la résignation politique en générale, car la politique ne peut pas se résumer à l’élection, bien évidemment. Je parle bien de la résignation qui nous fait refuser le droit de vote, mais je suis bien conscient que sans aller voter, plein de gens font quand même de la politique.
            Les « gentils virus » qui gravitent autour d’Etienne Chouard par exemple, font, en grande partie je pense, parti de cette catégorie là. Ils ne sont pas inutiles en terme, d’éducation populaire, pour faire prendre conscience aux gens de toute l’importance de la constitution et de ce que représente ce texte. Mais ils restent, à mes yeux, inutiles, quand pour espérer changer un jour de constitution, ils attendent qu’elle tombe du ciel, qu’une révolte ait lieu dans la violence, ou que bien sagement et pacifiquement, en se « donnant le mot »… pardon, « le message », alors des millions de citoyen-ne-s sortiront spontanément dehors demain pour, tout à coup, faire de la politique.

            Je ne veux pas être condescendant, surtout pas. Ce pourquoi je reconnais que leur militantisme (essentiellement sur le web) n’est pas forcément inutile, mais qu’en terme de conscience politique, cela se résume à inciter les gens à faire la révolution autrement que par les urnes… ce à quoi je ne crois pas une seule seconde !

            Mais ça se discute 🙂
            En attendant, je continue de croire qu’on peut changer la donne en passant par les urnes :
            http://observenezuela.wordpress.com/2012/06/12/la-quatrieme-guerre-mondiale-a-commence/

        2. Merci pour ta réponse 🙂
          Je regarde ta vidéo des que j’ai une connexion wifi, en tout cas c’est très intéressant de parler avec des personnes comme toi et JC, meme si j’observe plutôt que parle avec JC !
          On tient le bon bout, et cela va bientôt basculer c’est certain. Bientôt nous trinquerons avec une bonne bière en rigolant de ce bon vieux temps où il fallait s’indigner 😀
          D’ailleurs quel est ton Twitter perso Yvan ? Et quelle est la meilleur manière de suivre ce que tu fais ?
          (Je répond ici car on ne plus imbriquer de réponse supplémentaire !)
          Amicalement, Nicolas.

  4. [Remarque préliminaire : j’avais posté ce commentaire en début d’après-midi et il n’a pas été publié, est-ce parce que j’avais inséré des liens pour proposer des développements sur certains aspects que j’avais évoqués ? Dans le doute je les retire mais c’est frustrant de supprimer tout prolongement.]

    Cette critique d’une vision qui consisterait à dire que les acteurs politiques sont tous de mauvaise foi est effectivement un peu facile. Il y a une différence certaine entre dire que nos gouvernants sont [i]tous pourris[/i] et dire que le système politique dans lequel nous vivons et en particulier l’élection ont deux conséquences catastrophiques :

    1) L’élection sélectionne un certain type de personnes, qui sont celles qui ont la compétence marketing consistant à savoir se mettre en valeur, vendre des idées et séduire des électeurs (la compétence réelle pour gouverner, elle, est en option ; pour Alain elle est même peu probable : [i]« Car enfin le trait le plus visible dans l’homme juste est de ne point vouloir du tout gouverner les autres et de gouverner seulement lui-même. Cela décide tout. Autant dire que les pires gouverneront. »[/i]).

    2) Un système qui place les acteurs politiques en conflit d’intérêts en leur donnant la possibilité de redéfinir eux-mêmes les règles de leur propre pouvoir et qui en plus organise leur irresponsabilité politique conduit bien souvent les individus à en profiter pour servir des intérêts particuliers sans que le peuple ne puisse protéger l’intérêt général. Il ne s’agit donc pas de prétendre que par malchance, tous les acteurs politiques seraient trop soucieux d’intérêts particuliers, mais d’admettre que tout humain placé dans des conditions particulières de conflit d’intérêts et d’irresponsabilité est forcément tenté d’en profiter. Ce n’est pas une malédiction, ce n’est pas une question de mauvaise volonté, c’est en problème structurel que Montesquieu avait déjà remarqué : [i]« C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites »[/i].

    C’est donc à nous de fixer les limites…

    Voilà ce que je réponds, en substance, aux gens qui me parlent de « tous pourris ».

    1. @mti131 : « Il y a une différence certaine entre dire que nos gouvernants sont tous pourris et dire que le système politique dans lequel nous vivons et en particulier l’élection ont deux conséquences catastrophiques… »

      Une différence qui permet simplement de ne pas avoir à dire les choses, mais à les insinuer par un détour un peu malhonnête !
      Ainsi « les élus » ne sont pas « tous pourris »… mais c’est l’élection qui l’est. La différence n’est même pas subtile, le lien est assez évident non ?! L’élection ne donnerait donc le pouvoir qu’à (je te cite) un « certain type de personnes, qui sont celles qui ont la compétence marketing consistant à savoir se mettre en valeur, vendre des idées et séduire des électeurs »…

      Donc l’élection n’est que du marketing pour élire des carriéristes qui ne pensent qu’à leur avenir politique (et se moquent bien de nous)… mais ils ne sont pas « tous pourris, c’est ça ?
      Tu réduis la politique et l’élection à une sorte de spectacle sans contenu, sans philosophie, sans réflexion ni débat, à de la « poudre aux yeux »… les candidats et porte-paroles à de vulgaires marchandises qu’il faut bien présenter… et tu réduis ainsi par la même occasion (mais toujours sans trop le dire) les électeurs à des fanatiques qui idolâtrent une star, ou des naïfs qui croient encore au Père Noël. Mais il n’y a pas de condescendance dans tes propos, il ne sont pas « tous pourris », et les électeurs ne sont pas tous des moutons, bien entendu.

      J’ai du mal à saisir la différence dans le fond, car entre « élection piège à cons » et « tous pourris », à part la rhétorique…

      (le problème est l’élection, vraiment ? ou la concentration d’argent qui permet de mettre en avant, aux yeux de la masse électorale, les partis et candidats qui protégeront les intérêts de ceux qui les financent et qui veulent entretenir, voire renforcer même, cette accumulation, et donc concentration, d’argent sans limite ?)

      1. @Yvan :
        « Ainsi « les élus » ne sont pas « tous pourris »… mais c’est l’élection qui l’est. La différence n’est même pas subtile, le lien est assez évident non ?! »
        —> Non, ce que je veux dire, c’est que nos acteurs politiques ne sont pas mauvais par malheur, pour des raisons contingentes, mais pour des raisons structurelles qui n’ont rien d’immuable (c’est même assez facile à changer, il faut le vouloir). Les mandats longs et l’absence de reddition des comptes en fin de mandat, par exemple, n’incitent pas à faire très attention à ses promesses (sauf à la fin si l’on veut être réélu… ce qui n’est pas une grosse menace). Je pense que les mêmes personnes seraient beaucoup plus vertueuses si leur mandat était court, non renouvelable, qu’elles devaient rendre des comptes en fin de mandat et si elles étaient révocables à tout moment.

        « Donc l’élection n’est que du marketing pour élire des carriéristes qui ne pensent qu’à leur avenir politique (et se moquent bien de nous)… mais ils ne sont pas « tous pourris, c’est ça ?
        Tu réduis la politique et l’élection à une sorte de spectacle sans contenu, sans philosophie, sans réflexion ni débat, à de la « poudre aux yeux »… les candidats et porte-paroles à de vulgaires marchandises qu’il faut bien présenter… et tu réduis ainsi par la même occasion (mais toujours sans trop le dire) les électeurs à des fanatiques qui idolâtrent une star, ou des naïfs qui croient encore au Père Noël. Mais il n’y a pas de condescendance dans tes propos, il ne sont pas « tous pourris », et les électeurs ne sont pas tous des moutons, bien entendu. »
        —> Euh… Tu me fais dire des choses que je n’ai pas dites, et tu vas jusqu’à me reprocher de penser ces choses « sans trop le dire »… Alors non, je ne pense pas que la politique est un spectacle sans contenu, sans philosophie, sans réflexion… Je ne réduis pas non plus les électeurs à des fanatiques bébêtes. Je pense que le choix qui est proposé aux électeurs n’en est pas vraiment un et qu’il n’a surtout rien à voir avec un système démocratique (je peux développer, mais c’est déjà bien expliqué dans la partie I de lavraiedemocratie.fr).

        « J’ai du mal à saisir la différence dans le fond, car entre « élection piège à cons » et « tous pourris », à part la rhétorique… »
        —> Critiquer l’élection, ce n’est pas forcément dire que les électeurs sont bêtes ou que les élus sont pourris… Quand les chaînes de télé ne proposent pas d’égalité de temps de parole et boycottent des candidats jugés « petits », cela s’observe ensuite dans les urnes. Dire cela, est-ce adopter une posture condescendante envers les électeurs ? Je ne crois pas. C’est un fait que beaucoup de citoyens s’informent essentiellement par la télévision sans forcément se douter du fait que certaines personnes sont excessivement peu invitées sur les plateaux de télé ou sont abusivement ridiculisées lorsqu’elles sont interviewées (je pense au traitement médiatique assez affligeant de Jacques Cheminade).

        « (le problème est l’élection, vraiment ? ou la concentration d’argent qui permet de mettre en avant, aux yeux de la masse électorale, les partis et candidats qui protégeront les intérêts de ceux qui les financent et qui veulent entretenir, voire renforcer même, cette accumulation, et donc concentration, d’argent sans limite ?) »
        —> Ce sont les deux, je crois. Il est bien difficile d’empêcher les candidats, dans un système électif, de concentrer beaucoup de ressources pour faire une campagne plus importante que les autres. On a beau essayer de réguler, on sait que la triche est possible. En outre, l’élection s’oppose au principe de rotation des charges, particulièrement utile pour un bon gouvernement comme l’explique Bernard Manin dans ses Principes du gouvernement représentatif.

  5. Bonjour,
    Je viens de lire le début de ce post (j’ai atterri ici grâce au lien de Korben sur twitter). Avant de lire le reste du texte, je tiens à faire ce commentaire à l’autaur qui s’excuse de parler de M.B. J’ai travaillé dans une radio où soit disant M.B. travaillait. Je peux vous dire que cet emploi était totalement fictif, en 3 ans je ne l’ai jamais croisé et pourtant 90 salariés ce n’est pas beaucoup, il aurait été très facile de le voir. Tout ça pour dire que M.B. est un escroc comme tous ceux qui dont ds la politique.

  6. Je trouve dommageable que tu n’ai pas de « clan ». Car l’on vie actuellement dans un monde de lobby, ou groupe d’intérêt commun. Aujourd’hui, affirmer n’être d’aucun clan est plus considéré comme un aveu d’impuissance que d’ouverture d’esprit.
    Il devrait existé un « clan » de gens comme toi, un clan qui ne prétend pas avoir de solution miracle.

  7. Tous pourris…
    C’est peut-être fort mais en attendant, ceux qui n’ont pas prouvé qu’ils l’étaient sont ceux qui n’ont pas été au pouvoir.
    Alors on peut s’imaginer que JLM ne l’est pas mais tant qu’il n’a pas les manettes en mains, cela ne reste que des suppositions.
    Il suffit de voir combien le PS renie toutes les positions qu’il avait adopté alors qu’il était dans l’opposition.
    Le nombre sans cesse grandissant des élus nationaux qui sont pris la main dans le sac de malversations en tous genres et leur impunité est pour moi un signe. Si ces malversations choquaient vraiment leurs collègues, ils ne pourraient pas continuer à exercer leurs fonctions comme ils le font.
    En réalité, je pense que dire « tous pourris » n’est pas la bonne focale. Simplement, ces types sont complètement déconnectés de la réalité du reste des citoyens, qu’ils ont des pouvoirs et en usent comme n’importe qui (qui ne commence pas par choisir ses amis lorsqu’il doit constituer une équipe de foot pour un match à un marriage).
    Sauf que leurs pouvoirs portent un énorme préjudice au reste de la population et que, vu d’ici, il n’y a pas grande différence entre le comportement de la grande majorité d’entre eux et le comportement d’authentiques pourris.
    Leurs intérêts ne sont pas les notres. Et ces gens pensent d’abord à leurs intérêts qu’aux notres.

    1. @Jice : « ceux qui n’ont pas prouvé qu’ils l’étaient sont ceux qui n’ont pas été au pouvoir. »
      C’est encore une généralité un peu trop facile, à mon avis… car comme je le dis dans un commentaire plus haut, si sur 162 élu-e-s qui votent une loi que « nous » (la majorité ? alors pourquoi ils sont élus ?) considérons comme « pourrie », n’oublions pas les 146 élu-e-s qui ont voté contre cette loi. Ils sont aussi au pouvoir, jusqu’à preuve du contraire. Ils ne sont pas majoritaire !

      Jusque là, rien de vraiment critiquable sans en être nous-mêmes responsables. Bien évidemment, je ne nie pas le pouvoir écrasant des médias, mais là encore, il ne tient qu’à nous de promouvoir l’éducation populaire… qui est en forte progression d’ailleurs, tout le monde en demande aujourd’hui… car tout le monde en a marre des médias de masse. Et le web nous aide grandement dans cette immense tâche de réappropriation de l’espace politique, de la bataille des idées, celle-là même que nous refuse les médias en nous imposant une norme intellectuelle (le capitalisme) qui empêche tout opposant à cette hégémonie culturelle de s’exprimer sans être qualifié d’hérétique (difficile de trouver plus diabolisé qu’un JLM dans les médias, et en politique aujourd’hui… même le PS n’en a plus qu’après le Front de Gauche, et ne s’oppose plus à l’UMP ni même au FN… ça devrait nous interroger, mais non, car la plupart des gens s’arrêtent à l’image du personnage Mélenchon construit par les médias (la bave aux lèvres, le couteau entre les dents, constamment comparé à l’extrême droite, assimiler à une graine de dictateur, etc).
      Lui qui ne demande rien d’autre, depuis des années, qu’une constituante, comme au Venezuela, dans un large débat public sur les institutions que nous voulons refonder demain pour (re)faire de la politique.
      => http://youtu.be/VnHaoRk3MMA

      Mais je suis entièrement d’accord pour dire que la plupart des élus ne sont pas représentatifs de la population. Mais le souci n’est pas tant là que dans la possibilité de révoquer les élus (et visiblement, pour le moment en tous cas, la masse électorale se plaît à mettre à sa représentation des gens qui lui apparaissent plus compétents pour gérer l’écriture et le vote des lois… par centaines).
      Je parle souvent des problèmes inhérents au tirage au sort dans les cours d’assises… et je crois qu’on ne peut pas vanter le tirage au sort en politique (par exemple, puisque le meilleur moyen d’avoir des assemblées plus représentatives de la population) sans prendre ces problèmes de compétences au sérieux.

      Le vrai problème selon moi réside dans le manque de transparence, et surtout de contrôle, sur nos élu-e-s. Si demain tous les élus, du maire au président, peuvent être dégagé après un référendum d’initiative populaire, si on peut éventuellement (pourquoi pas) avoir assemblées citoyennes tirées au sort pour encadrer de façon plus transparente les assemblées élues… alors on aura déjà fait un grand pas.

      Une chose est sure : on peut bien demander toujours plus de démocratie sur Internet (en le criant sur les réseaux sociaux)… si ceux qui le font (et le veulent vraiment donc) restent derrière leur écran en attendant que ça tombe du ciel, ou que cela vienne de l’Internet… on peut toujours attendre 🙂
      Je le dis sans méchanceté aucune, mais faire de la politique, ce qui devra se faire si on élargit le pouvoir des citoyens sur les institutions républicaines, c’est sur le terrain que ça doit (aussi) se faire (je dis « aussi », car le web est aussi un outil politique, et pas des moindres). Je vois tellement de gens réclamer plus de démocratie, et vomir sur les élus (je ne parle pas de JC, qui le fait toujours en argumentant, et bien souvent à juste titre) alors même que ces gens ne font rien pour que cela change. Ils n’interpellent pas leurs élus locaux (ils les considèrent intouchables souvent, ce qui est faux) et ne s’impliquent pas dans les institutions existantes (conseils populaires de quartiers, assemblées citoyennes, etc). Ce sont toujours les mêmes que nous voyons sur place… sur le terrain… alors que si on veut faire de la politique autrement demain, il faudra nous en donner les moyens !

      Je ne suis donc pas d’accord avec ce genre de généralité :
      « Leurs intérêts ne sont pas les notres. Et ces gens pensent d’abord à leurs intérêts qu’aux notres. »
      Car « ces gens-là » ça n’existent pas… et tous les élus ne défendent (bien heureusement) les mêmes intérêts. Libre à chacun de surveiller ce que font les élus (tout n’est pas si opaque, c’est juste compliqué, c’est de la politique, et il faut avoir envie de se farcir des textes de lois, des rapports de séances, des résultats de votes, etc) et libre à chacun de voter pour ceux qui défendent l’intérêt général avant les intérêts particuliers !

      Tu parles du PS qui a renoncé… mais il n’a renoncé à rien, si ce n’est à ses promesses de campagnes (qui n’engageaient que ceux qui ne s’arrêtaient qu’à la novlangue utilisée par ces petits bourgeois politiciens). Les médias et ce Parti Sournois ont bien enfumé les électeurs, voilà tout ! Car si effectivement ils tenaient de beaux discours durant la campagne (et encore, fallait être aveugle pour ne pas voir toute la mauvaise foi qu’il colportait) il suffisait de regarder ce que votait déjà le PS dans les assemblées, ou en Europe, les amendements qu’ils font passer, leur allégeance à la politique de la commission européenne, etc… et bien avant les élections, pour se rendre compte que tout leur discours c’était du flan !
      C’est comme les gens qui croient le FN « social » de nos jours, sous prétexte que les médias leur répètent sans cesse que « ce parti a changé quand même »… Il suffit de regarder ce qu’ils votent, main dans la main avec l’UMP le plus souvent, ou avec l’extrême droite au niveau européen, pour savoir que tout ce qu’ils disent, ce sont des mensonges. Et le PS a depuis bien longtemps glissé à droite :
      => http://youtu.be/i0d975vtTys
      (donc en élisant un parti de droite décomplexé pour remplacer un parti de droite complexé… on obtient ce qu’on a là : un changement de président et de gouvernement sans changement de politique (ou pire).

      Sans vouloir faire le « trop partisan » (d’ailleurs, je n’ai aucune carte de parti) depuis que je suis le Front de Gauche et leurs élus… je dois avouer que j’observe des gens qui, dans les assemblées, dans leurs votes, font ce qu’ils disent devant les caméras (ou sur leurs nombreux blogs où ils détaillent leurs votes, etc).
      Mais puisque les gens font (pas ici, mais « la masse ») de la politique qu’en regardant la télé, ou en lisant Le Monde… c’est pas gagné 🙂

      Avec tous ces « experts » (les chiens de garde du capitalisme) :
      => http://youtu.be/Oc0665AHm9c

      En tous cas, JC a ouvert un gros débat avec ce post… bravo 🙂

      1. Posté un peu vite, j’aurais du me relire avant…
        Désolé pour les fautes, et j’en profite pour rectifier une chose, car j’ai écrit le contraire de ce que je pensais à la fin ^^
        Je voulais donc dire :
        « En élisant un parti de droite complexé pour remplacer un parti de droite décomplexé, on obtient ce qu’on a là… »
        Le P$ n’étant plus, et depuis un bon moment, qu’un ramassis de politiciens qui (et là je partage ton avis Jice) sont complètement déconnectés des réalités (et très loin du quotidien des « petites gens », dont se moquent bien toutes ces « belles personnes », ces copains de promo de l’ENA et leurs amis banquiers).

        Je ne veux pas faire de généralité moi-même, car quand on voit un Gérard Filoche, on peut dire qu’il reste encore quelques socialiste dans ce parti (mais ils se font très rares). Et ces quelques socialistes dissidents ne font finalement que hurler avec les loups (contre le FG toujours, en nous invitant à « l’unité de gauche » autour de leur parti de droite ^^)… et dans le fond, ils servent juste de caution morale « de gauche » à ce P$ qui n’a plus de socialiste que l’étiquette (mais c’est à nous de faire de la politique au delà des étiquettes, même si les médias résument la politique à un spectacle, un match entre des stars de tels ou tels parti… c’est ainsi que s’effacent la politique, les idées et le débat, pour ne laisser place qu’à de la cosmétique… et le premier qui fait de la philosophie est alors qualifié de « populiste ») 🙂

        Bref, désolé pour ce doublon… c’est une bonne leçon… se relire avant d’appuyer trop vite sur « envoyer ». Check !

        1. Fondamentalement, je suis d’accord avec ce que tu dis. C’est mesuré et argumenté mais je pense être (malheureusement ?) bien moins optimiste que toi sur les motivations de nos élus :

          > si sur 162 élu-e-s qui votent une loi […], n’oublions pas les 146 élu-e-s qui ont voté contre cette loi.

          Bien sûr. Mais ils ne votent pas contre la loi, ils votent contre les autres. Les quelques débats que j’ai regardé à l’assemblée m’ont montré que l’immense majorité des députés sont des godillots qui votent selon les instructions du parti. Ainsi, si le président dit un truc, son parti vote pour et l’opposition vote contre. On change de majorité et les opinions s’inversent sur les mêmes sujets car le candidat a changé d’avis lorsqu’il est devenu président.

          Contrairement à toi, je ne crois pas que les députés votent en conscience pour l’intérêt des citoyens (saufs quelques uns, minoritaires malheureusement) mais selon les intérêts de leur caste résultant de la collusion entre leur pouvoir politique et le pouvoir de l’argent. Note que je n’emploie pas le terme « conviction » car on peut tout à fait avoir des convictions opposées à l’intérêt général en toute conscience.

          Je pense que le système avantage honteusement les personnes qui n’ont pas de scrupules (à développer 😉 ). Que ce soit en politique ou dans les entreprises. Il est donc logique de voir une plus forte concentration de crapules en haut de l’échelle.

          Comme toi et quelques autres, je garde espoir que JLM est honnête et appliquerait son programme s’il passait mais comment en être sûr ?

          Je rejoins pas mal Etienne Chouard quand il prétend que le simple fait d’avoir un système à base d’élections le condamne à une dérive oligarchique. Prenons nos députés, sénateurs et ministres et regardons depuis combien de temps ils naviguent dans les arcanes du pouvoir pour en être convaincu. Même au niveau local… Dans les petites bourgades, il n’est pas rare de voir des maires qui le sont depuis 30 ans. Même s’ils sont plus honnêtes car moins exposés aux tentations du pouvoir, cela montre qu’il est plus difficile d’accéder au pouvoir que d’y rester. D’où la dérive oligarchique.

          Par ailleurs, à mon avis, l’objection de la nécessaire compétence ne tient pas. Si les choses sont si compliquées, c’est qu' »on » cherche à les présenter comme telles. Bien souvent, si l’on réfléchit correctement en posant les grands objectifs, les grands principes à respecter, les gros obstacles, on peut se faire une idée assez rapide des voies à explorer et celles à ne pas explorer.

          Je prends comme exemple la retraite. Imaginer qu’en en reculant l’âge on va rééquilibrer les comptes est évidemment de la poudre aux yeux puisqu’il n’y a pas de travail pour tout le monde et qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde (augmentation de la productivité permanente et surproduction généralisée sont incompatibles avec la baisse du chômage). Je ne crois pas que les députés ne sont pas conscients de ce phénomène car je les crois intelligents. Donc, je pense qu’en général, ils nous trahissent. Pas tous tous mais l’immense majorité si.

          Finalement, je préfèrerais avoir au pouvoir des gens peu compétents mais qui ont comme objectif réel d’améliorer la situation de la majorité de la population plutôt que des gens très compétents qui utilisent cette compétence pour nous enfumer et nous trahir, ce qui est le cas actuellement.

          Je m’arrête là. Ces échanges d’idées sont intéressants mais malheureusement, une bonne discussion à bâtons rompus serait, à mon avis, plus adaptée 🙂

  8. Ce que j’aime surtout c’est de voir que certains se fendent de commentaires construits (bien qu’un peu long et du coup chiant à lire pour moi). Ce qui veut dire que ce dont parle JCFrog fait réagir, et c’est déjà un énorme pas.
    Ne pas laisser indifférent et faire réfléchir.

  9. Je me demande qui à oser dire ça ! Rien que le terme « pourri’, franchement, ça m’écœure, et je suis tout aussi attristé que toi ! Mais cet article résume une grande partie de ta personnalité. Je suis content qu’il existe encore des personnes comme toi !

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