Petit kit de destruction de la gauche

Tu débats ou mènes une campagne électorale responsable et réaliste, tu es irrité de voir un ami ou un parti à ta gauche t’objecter des inepties de justice sociale. Voici une petite liste imparable et éprouvée pour le discréditer en 3 minutes.

Vocabulaire

Ne pas dire “de gauche”, dire “gauchiste”. La France est un pays de boutiquiers, le français s’inquiète toujours d’abord pour son portefeuille, fais lui peur, dis lui que le bolchévique jaloux et haineux en veut à son matelas d’économies.

Pour ce qui est des adjectifs je te suggère “rouge”, très efficace, tout de suite resurgit dans l’imaginaire collectif le couteau ente les dents. Ca vous pose un portait.

Iconographie

mélenchon enragé

Inutile de rappeler la puissance de l’image, comme elle est aujourd’hui omniprésente, tu n’auras aucun mal à trouver une photo désavantageuse de ton adversaire qui te permettra de le présenter comme un sauvage des forêts. Ce que tu écriras dans l’article qui suit n’a plus grande importance, l’inconscient est flashé, inutile de creuser et de lire les arguments, de toute façon ces rouges sont des fous furieux.

La formule magique: “Les extrêmes se rejoignent”

Ca te semblera peut-être énorme mais je t’assure ça marche. Les citoyens sont majoritairement incultes en politique et intellectuellement paresseux, fournis leur les raccourcis les plus ridicules, ils les emprunteront. Comparer un parti républicain et démocrate avec une PME népotique fascisante ne leur posera aucun problème. Tout ce qui remet en cause le système est forcément de la même engeance. Tu peux par exemple aisément comparer Gandhi et Hitler pour t’entrainer, tu vas voir, dis « bah oui, z’étaient anti système et démagos », ça passe. Le conservatisme ambiant, la peur du courage politique t’apportera l’adhésion des foules soumises.

lepen melenchon

L’avantage est que c’est simple à comprendre, facile à dessiner, l’amalgame marche à tous les coups. Profites en dans ton illustration pour insidieusement embellir la madame de droite très décomplexée et enlaidir le gauchiste. Elle c’est une ennemie emblématique qui te mettra en valeur, ce n’est pas elle qui te met vraiment en danger.

Infantiliser le rouge

Tout le monde connaît la naïveté de ceux qui cherchent la justice, il est facile de mépriser cette jeunesse d’esprit par un procès en incrédulité. Toi tu es bien habillé, tu fréquentes les gens en costume du FMI et du G20. Le rouge lui voudrait diriger un pays alors qu’il n’a même pas de conseiller en communication pour choisir la couleur de sa cravate. Non mais sérieusement. Pfff.

Populisme

Dès que quelqu’un s’intéresse à la cause des peuples, tacle direct, invoque le populisme. Désigne le populiste, tu seras tranquille ensuite pour toi même sombrer dans la plus crasse des démagogies et prendre un air sérieux pour promettre le retour de la croissance, du plein emploi et du père Noël.

Marche parfaitement avec le point précédent. L’extrême droite est populiste, ton gauchiste est populiste => FN = Gauchiste. C’est la grande bouillie intellectuelle, bien malin qui y retrouvera ses petits. Ne crains jamais l’argumentation de fond, personne ne lit les programmes.

Voilà, tu sais l’essentiel, tu as toutes les cartes en main pour casser le débat politique et en rester au niveau si pépère du marketing. Sois tranquille, ces méthodes ont fait leurs preuves depuis quelques décennies. Petite infographie pour te montrer comment ça marche trop super bien.

Réalité de l’échiquier politique économique (nous laisserons le sociétal de côté) (cliquer pour agrandir comme ils disent les geeks)

echiquier politique

35 réactions sur “Petit kit de destruction de la gauche

  1. Bonjour JC
    Il y a un truc que je ne pige pas dans ton article. C’est quoi « un sauvage des forêts ? ». Bon, lors de mes dernières contrib ici, je parlais d’ESS… mais le fait est que je milite aussi pour les nations indigènes (et je te remercie d’ailleurs d’avoir retweeté à propos de mon article sur Rue89 http://bit.ly/19ufDI2 ) et que j’ai beau chercher, je ne vois pas ce qu’est un « sauvage des forêts »… Il y a bien des représentants des peuples des forêts qui se font massacrer par des sauvages, ça OK http://bit.ly/1d2RljO mais donc tu veux dire qu’il cherchent à faire passer Méluche pour un bucheron voyou au service d’une multinationale ? Bizarre quand même ^^
    Allez, hop, bisou ! 🙂

      1. Je crains que mon imaginaire ne s’acharne ni contre les loups (qui sont de sacrés belles bestioles) ni contre les légendes traditionnelles (qui ont plutôt tendance à me faire rêver)… ^^

  2. Pas mal. A noter que le terme »bobo » marche bien aussi, surtout associé avec « gauchiste » pour décrédibiliser une partie de la gauche qui a l’outrecuidance d’être riche mais de prendre partie pour tout ces prolos et de refuser la prison pour tous.

  3. La (vraie) gauche, celle de combat, approuve ce billet, et y appose son imprimatur. Vous voilà adoubé, Maître JCFrog. Vous ne mesurez pas votre chance et votre grattitude devrait être infinie, tant ce privilège est rare… Je n’accorde mon estime en effet qu’à de très rares blogueurs… A genou à présent, que je puisse officier, ou sinon… je devrai vous trnacher la tête avec mon sabre, pour reprendre le bon mot (à qua^’sous) du jour d’un certain président à pâte molle…

    Plus sérieuresement, très bon billet. On dirait une analyse objective du cas Mélenchon…. #jedisçajedisrien… (Auriez vous lu L’excellentissime – ou pas – Elie Arié, hum 😉

  4. très bien vu. c’est pas d’aujourd’hui, la tendance à la « confusion des valeurs », mais c’est vrai ces temps-ci ca en devient à un point où on peut finir par perdre toute certitude, ou au moins toute conviction même les plus « ancrées ».

  5. Je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul a constaté ce glissement. Je pense qu’il a débuté aux élections où notre  »Chère Nicolas » fut élu président, et qu’il ce poursuivit lorsque le même Nicolas se mit à racoler outrageusement l’extême-droite. La gauche traditionaliste, déjà encrée dans un  »traditionalisme monétaire » a alors glissé naturellement vers la droite, occupant la place laissée par L’UMP. Je pense que tu accorde trop d’intelligence aux médias, ils ne reprennent pas l’ancienne représentation pour des raisons politiques, mais parce-qu’elle est encore très ancrée dans l’esprit des gents. Il faut donc continuer de leur servir la soupe habituelle sous peine de ne plus pouvoir vendre les spots publicitaires diffusés entre chaque émissions le  »juste prix ». Le libéralisme n’insiste pas au courage, mais à suivre l’inertie culturelle de la masse. Toute expressions, ou positions courageuses ne rapportant ni argent, ni popularité… S’en suit ce que nous observons. La répartition officielle n’est donc pas celle qu’il faut vendre, mais bien celle que la masse achète ! Et dans le commerce il est opportun de vendre ce qui s’achète…
    Quand à cette lumineuse idée de regrouper dans le terme populisme tout ce qui les emmerde, cela ce paiera par une réduction toute aussi significative de leur propre expression, et je suis stupéfait qu’ils n’aient pas l’intelligence de l’appréhender ! Je pense donc qu’il n’y a aucune intelligence dans ces mouvements, ce n’est là que l’expression mécanique, d’un système commercial. Et notre ami Mélanchon, qui est loin d’être un con, se demande sans doute déjà de quelle façon il va pouvoir exploiter cette formidable perche qu’on lui tend, aux prochaines élections…

  6. Cette vision de la gauche, la vraie gauche, celle du peuple, pose juste un petit problème stratégique pour la conquête du pouvoir, préalable indispensable à toute volonté de repenser la répartition des richesses. Voyez plutôt – j’ai pris ma calculette et observer les résultats des dernières opérations électorales : dans la situation la plus favorable, elle ne dépasse pas les 25% de suffrages (et ça, ça remonte à plus de dix ans), dans le pire des cas, elle pèse 10%. Aux dernières présidentielles, la « vraie gauche » a recueilli un 15% bien faiblard, qui ne laisse pas présager qu’elle servira jamais à une meilleure répartition des richesses, qu’elle servira jamais ce peuple dont elle se réclame mais qui visiblement ne la réclame que très timidement. Mais c’est pas grave hein, au moins vous savez que vous êtes de gauche, que vous êtes des purs et qui continueront bravement à rêver du grand soir, en murmurant que c’est la faute au système si on n’y arrive pas, ce système qui ne fait rien qu’à nous caricaturer pour aveugler le peuple, parce que faut bien le dire, il est quand même un peu con, le peuple, il devrait le voir quand même qu’on a raison tout seul.

    1. oui, l’éternelle question, rester seul ou se coucher.
      mais ce n’était pas le propos de ce modeste post.
      qu’on choisisse la stratégie plutôt que les principes, je peux le comprendre, qu’on soit de droite ou de gauche je peux le comprendre, je demande juste un minimum d’honnêteté intellectuelle.
      je ne suis pas mélenchoniste, je n’adhère à aucun parti, je suis un citoyen lambda qui donne son avis, en l’occurrence la présentation de Mélenchon comme un miroir de LePen me semble d’une malhonnêteté affligeante et hélas omniprésente. Ce n’est que mon opinion.
      Mes combats personnels sont plus horizontaux, je me fous des chiffres stratégiques, de la conquête du pouvoir.

      1. Deux autres questions alors.

        1- l’axe droite gauche peut-il se résumer à une et une seule dimension sans virer dans un simplisme forcément mensonger ?

        2- sur quel(s) critère(s) as-tu placé le centre précisément (arbitrairement ?) à cet endroit, en ce point précis ?

        1. 1-oui je pense qu’il y a quelques fondamentaux qui sont nets, sans être caricaturaux. Je suis assez d’accord avec le point de vue de Lordon sur la « vraie gauche » http://www.youtube.com/watch?v=wIDsWf6HZE4
          2- je suis pas sur de bien comprendre la question, pour moi le centre n’a aucun intérêt, c’est juste une ligne imaginaire pour dessiner la frontière entre la droite et la gauche 🙂

    2. Mais c’est bien çà dedalus : on peut fort bien avoir raison tout seul. Ce n’est certainement pas une raison pour abandonner ses idées au nom d’une prétendue efficience. Celui qui est plutôt seul aura un impact modéré, voire très modéré. Celui qui suit le troupeau…. n’aura pas d’impact du tout. Le choix me paraît simple.

      J’aime le diagramme, il est assez juste. Je me retrouve tout à gauche, tout à gauche.

      1. Mais dans ce cas, camarade babelouest, il ne faut pas se réclamer du peuple. Le peuple a lui l’intelligence d’avoir compris que se positionner le plus à gauche, tout à gauche tout à gauche, n’était pas une fin en soi, que c’est juste une posture qui ne change rien à la réalité du capitalisme. A tel point qu’on peut se demander si une telle posture – si peu efficiente, comme tu dis – est réellement de gauche – mais du coup ça va singulièrement compliquer le diagramme…

        1. L’important est bien de se préparer à une alternative vraiment différente, le jour où le peuple voudra soulever son joug – car il le fera un jour, comme il l’a tenté par le passé. Car un jour, il lui faudra choisir entre finir écrasé, asphyxié par le Capital, ou reprendre la main dans la fraternité. Dans deux ans, ou deux siècles. Mais il faudra que des veilleurs préparent ce jour-là, en toute humilité, et en sachant qu’eux-mêmes ne verront pas ce qu’ils ont préparé.

          1. Ha, vous êtes dans les préparatifs là ? C’est pas hyper visible… Surtout, c’est un peu triste comme alibi. Ça ressemble quand même vachement à la mouche qui fait bzzz…

            J’hésite toujours entre vous trouver attendrissants et vous trouver désespérants. C’est dommage, parce que je sais que ça part d’un bon fond. C’est juste que la pureté, c’est en réalité très salissant.

        2. J’ajoute aussi que je ne suis pas seul dans ce type de pensée : plusieurs amis ont des positionnements fort proches. Bien entendu, nous ne sommes pas organisés, par définition. Peut-être sommes-nous bien plus nombreux, à l’échelle d’un pays, et sans le savoir.

  7. J’ai tout lu et j’ai trouvé ça globalement assez intéressant jusqu’à la dernière phrase : « Réalité de l’échiquier politique économique (nous laisserons le sociétal de côté) »

    C’est ça qui décrédibilise (un peu) l’article à mon avis. A force de « sélectionner » des critères de comparaisons (en l’occurrence, enlever les critères sociétales et se focaliser sur l’économique), on peut repenser totalement ce fameux échiquier politique. A mon sens le côté sociétal est aussi important que le côté économique, et si on prend une vision d’ensemble, ça ne place pas le PS si à droite que ça.

    Sinon, bonne analyse, et je reste d’accord avec le fait que le FN et le FDG ne sont pas comparables sur le fond.

    1. Si tu veux inclure le côté sociétal, il faut ajouter un axe complètement indépendant de l’axe économique. Je salue JCFrog pour avoir fait la précision sur ce point.

      Tu peux retrouver un exemple de ce diagramme sur ce site :
      http://politicalcompass.org/analysis2
      avec en abscisse la vision économique, du collectivisme au libéralisme, et en ordonnée la vision sociale, de libertaire à autoritaire.

      Un exemple avec les politiques des gouvernements européens :
      http://politicalcompass.org/euchart

  8. Autant l’article m’a beaucoup amusé, autant votre schéma « réaliste » du système est complètement à côté de la plaque.
    Le pays est beaucoup plus à gauche que vous voudriez nous le faire croire. L’état omniprésent, consommateur de richesses pour faire travailler un taux de fonctionnaire impressionnant, au frais des impôts, c’est pas tellement la liberté telle qu’elle est décrite « à droite ».

    Je pense que les partis ne sont pas aussi séparés que vous le dites.

    1. Le libéralisme intégral est totalement irréalisable.

      Afin de garantir la propriété privée, il faut conserver la justice, la police et l’armée, et autant le laisser aux mains d’un état entièrement sous contrôle, de façon à socialiser toutes ces dépenses et faire payer les pauvres eux-mêmes (les non propriétaires), et donc de leur laisser croire à une certaine légitimité de ces pouvoirs.

      Ou alors ça serait revenir à l’âge de pierre et de la loi du plus fort, une sorte de madmax avec le plus gros propriétaire en tant que plus fort.

      1. Eh bien, partons dans la direction opposée, et bannissons le libéralisme, et la propriété privée précisément. Propriété privée dans le sens complet : usus, fructus, abusus. C’est l’abusus qui pose problème, car c’est le droit de vendre ou détruire un bien. En revanche, rien n’empêche de jouir de ce bien.

  9. Ça faisait longtemps que je voulais répondre à ce billet, sans vraiment en avoir ne temps.

    Vous y dénoncez l’iconographie que la droite utilise pour vilifier la gauche, et vous avez fort raison. Cependant, je ne peux que constater que vous jouez au même jeu dans l’autre sens (à commencer par le fameux « justice sociale »). Vous ne pouvez critiquer ces pratiques à droite et vous adonner à leur version de gauche (ou gauchiste ?) et conserver votre honetetée intellectuelle. Il va falloir choisir.

    Vous ne vous arretez pas à cette contradiction. Dans un (très bon) article récent, vous défendiez que le monde est horizontal. Qu’il est plat. Pourtant, vous défendez dans cet article une politique visant à augmenter le pouvoir de l’état afin de régler – c’est tout du moins l’intention – les inégalités sociales. Une fois les néologismes vide de sens oubliés, il aparait que ces deux visions du monde sont mutuellement incompatibles, et pas qu’un peu. Ça se mélange comme l’eau et de l’huile.

    J’aimerais savoir comment vous réconsiliez tout cela.

    1. cher DD, c’est parce que comme souvent vous me faites dire n’importe quoi 🙂
      Votre lecture est complètement à côté de ce que j’écris, ou voulu écrire:
      – la droite n’est même pas visée dans cet article qui vous l’aurez compris j’espère est ironique et cynique. En l’occurrence il tentait modestement de dénoncer l’amalgame fait par la prétendue gauche pour mettre Mélenchon hors jeu. La personne qui parle ici serait une sorte de conseillé en communication du PS pour dire les choses.
      – l’horizontalité est mon objectif politique, il est très très loin d’être en place. En attendant je ne vis pas en ermite dans une grotte, et pour ce qui est du monde qui m’entoure, j’ai des avis. Je trouve que Mélenchon est victime d’une escroquerie intellectuelle, c’est le seul propos de cet article. Je n’ai pas voté Mélenchon la dernière fois si c’est ce que tu sembles penser.

  10. D’un coté, je peux comprendre ce billet qui a quelques bon points, mais il faut quand même avouer que la méthodologie est troublante de ressemblance non ?

    Le FN stigmatise les étrangers / l’europe / l’autre en tant qu’ennemie commun pour rassembler. Que fait le FdG ? Il stigmatise le banquier, la finance, le patron en tant qu’ennemie commun pour rassembler.

    Pourriez vous me dire en quoi est ce différent, en quoi c’est plus honorable, et en quoi nous, le peuple nous sortirions grandis d’un chasse au sorcière avec nos semblables ? Ces deux formations sont tout a fait repoussantes, et je suis vraiment surpris qu’un extrémisme trouve grâce à vos yeux … Qu’ils soient de droite ou de gauche, ces formations n’apportent aucune réponse concrète économiquement aux problèmes profonds de transition que nous vivons.

    1. le propos de ce billet est justement de dénoncer cet amalgame.
      Pour moi mélenchon n’a rien d’extrémiste. Ou alors à penser que la capitalisme est le seul modèle acceptable, qu’il n’accepte aucune critique et que toute discussion sur le fond qui ne rentre pas dans le rang UMPS est une hérésie à bruler sur le bucher.
      Je ne suis pas FdG mais je discute avec beaucoup de sympathisants, crois moi le sujet est le système, pas les individus. La chasse au sorcière est encore un mythe. Que certains s’énervent sur des banquiers qui défendent ce système, oui, mais l’objectif n’est pas de faire rendre gorge, l’objectif est de modifier le système. Et puis il y aussi des furieux, comme partout bien sur.
      Et quand bien même ces furieux seraient anti banquiers primaires, il y a quand même une différence entre se battre contre quelqu’un parce qu’il est noir ou juif, et se battre contre qq pour ses idées: on ne nait pas banquier 🙂

    2. Que cet affligeant ce ralliement des classes (our le coup, vraiment, vraiment) « Moyennes » au consumerisme (au rabais : bling-bling, lol)… similaire aux « sauvages » corrompus et « épatés » par les bijoux de pacotilles que venaient leur présenter ce qui allaient les asservir en d’autres temps et lieux.

      oui, il n’y a plus à croire au marxisme presque que les vrais riches de plus en plus riches chaque seconde, jour années et décennies – genre Warren Buffet – qui constatent – et proclament sans vergongne mais beaucoup d’arrogance – qu’ils ont (définitivement ? ») gagnés dans la LUTTE DES CLASSES qui existe bien et plus que jamais.: … grace à cet asservissement/corruption des classes moyennes au consumerisme au rabais/bling-bling,

Répondre à jcfrog Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *