C’était les 20, 21 et 22 juin 2014. C’était le Hellfest.
Depuis maintenant 10 ans une faune rebelle pour le moins insensible à la splendeur du complet veston et d’une coupe ordonnée se retrouve en masse dans la douce ville de Clisson dont les entrailles grondent d’une inhabituelle activité sismique.
C’est en se rapprochant de l’épicentre que l’on comprend vite à qui l’on doit ce séisme: plus de 150 000 personnes assisteront en 3 jours à la furie de presque 160 concerts de Metal, toutes tendances confondues.
C’est l’intérêt de cette affiche monstrueuse, tout le monde peut y trouver son compte. Du plus violent au plus lourd, en passant par le plus … vintage.
Des jeunes furieux hardcores, des têtes d’affiche du siècle dernier, aussi bien sur scène que dans la fosse, toutes les générations communient dans la même ferveur bouillonnante. Ambiance familiale mais tatouée, il y a quelques enfants, une proportion non négligeable de femmes, et beaucoup de sourires sur les visages: c’est la fête.
Pour des gens qui ne connaissent pas, pour des parents inquiets, l’iconographie et le délire métal peuvent impressionner mais dans l’immense majorité on a affaire à des gens très cools, souvent des nounours. C’est rock’n roll, ça envoie, mais pour l’essentiel, c’est du cirque.
Hommage obligé aux 2000 bénévoles clissonnais qui travaillent dur pendant 3 jours et 3 nuits pour rendre l’évènement le moins « envahissant » possible pour les voisins moins fans de musique poilue.
Officiellement j’ai « couvert » le Hellfest pour la Chaine Guitare de l’ami Pierre Journel, et comble de bonheur, j’ai des amis qui habitent une magnifique maison à quelques minutes du festival, ce qui, ajouté à une météo de rêve, fait au final un WE totalement réussi de bout en bout.
Nous avons fait 2 chroniques avec Pierre où nous causons un peu de nos impressions avec quelques vidéos de nos déambulations dans les différents espaces de ce gigantesque terrain voué au métal.
A titre totalement subjectif, quelques découvertes dont j’ai retenu le nom:
Crowbar, en fouillant un peu j’ai donc appris que j’aimais le Sludge Metal
Crossfaith, une sorte de Linkin Park japonais, très forte impression sur scène.
Ays dans la Warzone, déchainé.
In Solitude, beaucoup plus old school, j’ai trouvé ça pas si mal. En fouillant j’ai trouvé ça plutôt étonnant pour l’époque, plus lent et mélodique, certains morceaux me font même penser à du U2 des débuts:
Un truc que je regrette d’avoir raté: Trollfest
Hatebreed, m’a laissé le souvenir dune grosse claque.
Of Mice and Men, juste vu la fin mais ça semblait top.
Pour finir mes modestes photos sont dispo sur Flickr et libres de droits as usual.
Encore bravo au Hellfest pour ce festival quasi parfait (seul vraie déception pour moi l’annulation de Megadeth) et un grand merci à Pierre et mes amis Clissonnais pour m’avoir permis de vivre ça.
Et un petit coucou aux amoureux, à Dany et un jeune camarade que j’ai rencontrés sur le front 🙂
Ça fait plaisir un compte-rendu pareil ! Bien content d’être tombé sur ton blog à l’occasion du « revenu d’existence ». Je continue de regarder de temps en temps. Je me reconnais pas mal dans les articles publiés ici, mais là un article sur le Hellfest, j’en viendrais à supposer que j’ai un (autre) alter-ego en ce bas monde.
“Let’s rock !”