Un autre monde est possible: réformons les droits d’auteurs #moustaki #amha

15 réactions sur “Un autre monde est possible: réformons les droits d’auteurs #moustaki #amha

  1. Une fois de plus tout à fait d’accord avec toi … petit bémol … une oeuvre ne « tombe » pas dans le domaine public, elle « s’élève » dans le domaine public au contraire de « tomber » dans l’oubli 😉

  2. Pas mieux 🙂

    Déjà que je trouve discutable le principe du vivant d’un auteur (oui, je pense qu’il devrait se rémunérer par le spectacle vivant), alors une fois disparu, tu imagines le peu de respect que m’inspire les ayant-droits rentiers #beurk

    Quand à Pascal Nègre, c’est juste écœurant… Rappelons-lui que : Foule sentimentale, on a soif d’idéal, attirés par les étoiles les voiles, QUE DES CHOSES PAS COMMERCIALES

    Tu crois que j’ai fait une violation du droit d’auteur en citant cette chanson de Souchon ? Tu crois qu’il est chez Universal ? Les questions qu’on se pose !

    Allez, la bise 🙂

    1. Il ne faut pas confondre l’artiste, qui peut en effet se présenter devant le public, avec l’auteur qui n’a parfois pas les qualités nécessaires pour cela tout en ayant un grand talent pour écrire des textes ou des musiques…

  3. Pour le plaisir d’être l’avocat du diable…

    Donc, selon toi, ce serait mieux que Universal continue de faire du fric en vendant ses disques, que les radios et télés continuent de faire du fric en diffusant ses chansons entre deux écrans publicitaires, que des entreprises continuent de faire du fric en utilisant ses chansons dans leurs pubs, mais que ses propres enfants n’aient droit à rien de tout ça ?

      1. Ce n’est pas parce qu’Universal ne paiera plus de droits pour exploiter son travail qu’ils vont donner les disques ou les fichiers. C’est bien mal connaître le fonctionnement de l’industrie culturelle que de penser cela.

        De même pour la publicité sur les radios et télés, elle ne va pas devenir gratuite sous prétexte quelles titres diffusés sont libres de droit !

        1. mais… qui dit le contraire? On s’en cogne qu’Universal s’obstine à vouloir faire des sous en imprimant des galettes en plastique. Ce qui compte c’est que ce ne soit plus à eux ni aux héritiers, que tout le monde ait accès l’oeuvre.
          Et je ne comprends pas pour la pub. Qu’est ce qui ne va pas devenir gratuit?

          1. Ce n’est pas aussi simple. Les morceaux de Moustaki ne sont pas a Universal. Ce qu’ils détiennent, ce sont les droits voisins en tant que propriétaires des enregistrements, c’est pas pareil. Un producteur, Universal ou autre, n’est pas quelqu’un qui perçoit des droits d’auteur, mais qui au contraire en paie pour avoir le droit de fixer ces œuvres, même si c’est quelqu’un d’autre qu les chante (Piaf ou Reggiani par exemple dans le cas qui nous intéresse).

            Donc, ce que tu suggérés est que, par exemple, si toi tu reprends une chansons de Moustaki demain, tu peux gagner des millions sans rien avoir à verser à ses héritiers. De même, une radio ou une télé pourrait selon to, faire une émission spéciale Moustaki, avoir une audience record et donc gagner plein de thunes grâce à la pub insérée dans l’émission sans rien devoir à personne.

            Ou encore, une entreprise pourrait se servir d’une chanson de Moustaki dans ses pubs sans rien avoir à payer aux héritiers.

            Je ne dis pas que ce serait mal, je demande juste si tu as bien pesé tout ça et accessoirement quelle solution tu trouverais la meilleure.

          2. merci de ces précisions.
            oui, personnellement c’est ce à quoi j’aspire. Je pense que lorsque un artiste nous quitte, son oeuvre devrait appartenir à tous.
            Si des maisons de disques, des producteurs d’émissions tv, ou qui que ce soit d’autre veut se faire des sous avec des oeuvres du domaines public, je m’en fous, tout ce que je veux c’est qu’ils ne l’accaparent pas.

          3. Merci de cet échange. J’avais donc bien compris ton propos ultra-libéral. Protégeons l’activite economique des majors, des médias et du CAC 40, mais pas les familles des travailleurs. Après tout, pourquoi pas.

  4. . Mais comment acheter les vidéos de ses spectacles qui ne sont diffusés ni à la télé ni sur le net. Les droits d’auteurs existent et il n’est pas question de les contourner. Pourquoi n’est il pas possible d’acheter des spectacles comme « les bouillons de culture » mis en CD par Pivot ? par le biais de l’INA ou autre.

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