Mon idole Emmanuel Macron invite les jeunes à devenir milliardaire. Prouvons lui que cela vaut aussi pour les vieux.
En effet il est temps pour moi de constituer une fortune considérable afin de mettre à l’abri de la disette mes héritiers sur quelques générations.
Fini le salariat, je me suis libéré de mes chaines, mais ma dynastie ne saurait souffrir l’indigence dans laquelle le socialisme boursier plonge la France.
Aussi fais-je fi de mes complexes face à l’argent et je viens te demander à toi qui de toute façon est déjà accablé par la condition des 99% de me hisser dans la caste des 1% afin que j’y défende tes intérêts, ce qui passe d’abord par le mien.
Bref, aussi odieux que cela me paraisse, je viens le rouge aux joues te demander ton soutien.
Pour te ruiner à mon profit, c’est ici: https://www.tipeee.com/jcfrog
Si d’aventure tu ne connais pas le principe, en gros il s’agit de dire « je t’aime, tu es beau et j’aime ton poil soyeux, j’ai tellement envie de te voir plus souvent que je veux te motiver en donnant X euros à chaque sublime vidéo ratée que tu sortiras« , X pouvant varier de 1€ à un budget de campagne présidentiel sarkoziste
Tout ceci sans engagement et sous ton total contrôle, bien évidemment.
Sache que je n’ai pas le choix:
- j’ai trop trop d’honneur pour accepter de la pub ou des placements de produit
- je n’ai pas la notoriété nécessaire pour qu’on me propose de la pub ou des placements de produit
#labizh
Petite question : à quel âge on est vieux pour Manu Mac ? Parce que il aura bientôt quarante ans…. donc il devrait penser à laisser sa place aux plus jeunes… Non ?
Comme le disait le dramaturge allemand Bertolt Brecht, « La provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds.», honorons ce fin esprit par ces quelques visions de notre monde sublunaire.
Après la consultation de l’article « C’est confirmé, je suis plus utile au chômage », il est toujours étonnant de lire, d’une part, les plaintes d’une personne concernant, à juste titre, le libéralisme et la mondialisme anglo-saxon lesquels réduisent la société civile à l’état de lie digne du rêve de la Synarchie franco apatride de la banque Worms des années 30 et, d’autre part, de constatez à la fois que le souffrant, le gémisseur, l’auto ausculté arbore sur ses photos le drapeau anglois en bonne place sur le mur de son propre foyer.
Ce type de paradoxe est aussi celui qui dotait les collabos se rangeant du côté des maquisards pour une courte durée, le jour de la libération alors même qu’ils participaient à la promotion et au développement du nazisme (aujourd’hui dit union européenne) durant la colonisation de notre beau pays pour ensuite et tout aussi rapidement arborer le drapeau guerrier des néo-colons étasuniens suite au débarquement « markété » style hollywoodien de 1944 (et oui, ils ont un autre drapeau pour la paix). Néo-colons qui contresignèrent via leur tripalium dit « Plan Marshall de 1947 » l’enchaînement des Français à leur culture via la société de consommation et son obsolescence programmée que Pierre Desproges qualifiait ainsi en verlan littéraire «La société de consommation, n’est ni plus ni moins qu’une sommation de cons».
Quel monde étrange, si étrange que déjà en 1574 Estienne de La Boétie écrivit dans son texte « Discours de la servitude volontaire » sa pensée profonde . «Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres.»
Sentiment partagé par moulte citoyens dont le très connu Jacques Benigne Bossuet dans son Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (1741) au travers de sa célèbre phrase «Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes».
Cher monsieur adepte des anglois au point d’utiliser le globish dit « Babélien » comme le qualifiait René Etiemble dans son livre « Parlez-vous franglais ? », dans votre cas et à vous lire, peut-on considérer légitime la phrase suivante ?
« Dis-moi quel drapeau tu arbores et je te dirai dans quel camp tu es et quelle est réellement l’âme qui t’habite ».
Concernant la destruction de votre article « chômage » susmentionné, je vous accorde cependant et pour quelques unes de vos phrases la pensée de Solon.
« Athéniens, n’attribuez pas aux dieux les maux qui vous accablent; c’est l’œuvre de votre corruption : vous-mêmes avez mis la puissance dans la main de ceux qui vous oppriment. Vos oppresseurs se sont avancés avec habileté comme des renards, et vous, vous n’êtes que des imprudents et des lâches: vous vous laissez séduire par la vaine éloquence et par les grâces du langage. Jamais la raison ne vous guide dans les choses sérieuses. »
Dans l’ensemble, vos mots sont justes et ma critique est facile.
Respects et cordialement.