La bête de scène du charity business: Charity Water rocks! #leweb12 #ob

Voilà une conférence que je ne voulais pas rater. Et je ne fus pas déçu: Charity Water rocks!

C’est comme ça qu’on dit dans le web. « Ca déchire sa race » comme dirait un djeunz. Bref, ça défonce!

Le résultats sont époustouflants, les ambitions sont folles.

Des campagnes on en a fait, une à l’initiative de François et Pierre-Olivier avec les loulous de la blogosphère frenchy (French Geeks for Water), et une autre avec ma boite et mon héros @babolos (Why the Hell Babolos Runs?).

Je ne vais pas te refaire le pitch aujourd’hui, je reviendrai surement bientôt pour ça.

Je voudrais juste m’intéresser 5min au « Pourquoi? ». Pourquoi ça marche? C’est vrai quoi, le charity business on en a bouffé, ça ne manque pas de critiques et surtout c’est rarement (jamais?) aussi efficace.

L’incarnation: Scott Harisson

Charity water c’est Scott Harrison. J’imagine qu’il ne manquerait pas de rappeler que c’est le travail de toute une équipe, la synergie de toute une communauté, n’empêche que sans le bonhomme, pas de charity water. Ce type est un Steve jobs du charity business. Un charisme, un aura, et semble-t-il une motivation extraordinaire.

Il est beau, il a un regard à la Brad Pitt (enfin je trouve, confirmation les filles?), il parle avec passion et talent. Bref, il fait le show.

Les idées

Charity water c’est intelligent. Après s’être confronté quelques années en Afrique aux horreurs induites par une santé publique inexistante et une pauvreté infinie (hommes femmes et enfants défigurés par d’horribles tumeurs jamais soignées), il est remonté à la « cause des causes »: l’eau. Sale, polluée, on ne la ferait pas boire à son chien, cette eau fait des ravages, c’est à la source qu’il fallait donc agir: donner accès à de l’eau propre pour tous.

Charity Water c’est aussi disrupting comme on dit aussi chez les branchés de la connexion: c’est en rupture. Selon Scott Harrison le charity business était poussiéreux et suite à des « affaires » et des productivités parfois nulles, il perdait le plus important: la confiance. Une idée fondamentale a donc été la promesse d’affecter 100% de tes dons au projet sur le terrain. Tous les frais annexes il en fait son affaire, il cherche des financements parallèlement. Ce sont 2 comptes séparés. S’ajoute à cela la transparence des comptes et le suivi des dons. Lorsqu’on donne à charity water, on sait quantitativement ce que ça donne sur place et on peut même suivre grâce au site web les réalisations concrètes des actions engagées. Exemple.

L’emballage

4500 enfants mourront aujourd'hui d'une maladie liée à l'eau. Aidez nous.
4500 enfants mourront aujourd’hui d’une maladie liée à l’eau. Aidez nous.

Je n’aime pas le marketing surtout lorsqu’il vient se coller au charity business mais comme nous le remarquions dans un NoWatch récent, ici le marketing n’est pas payé par une partie des dons. Ca change la donne. Et il faut reconnaitre que c’est du top niveau. Que ce soit les campagnes de pub, le design, la communication sur les réseaux sociaux, le site avec chacun sa page pour sa campagne, charity water est une très grande marque, aussi horrible que cela puisse sonner dans ma bouche 🙂

J’invite donc à voir l’intervention de Scott Harrison à LeWeb 2012, c’est un modèle du genre, y’a du story telling, de la passion, de l’émotion, du pathos, pas étonnant que ça cartonne. J’ai pas chialé, mais c’était limite avec l’histoire de la petite Rachel au final.

Politiquement je recherche un système qui trouvera la cause des causes globale et qui n’aura pas besoin de charité, mais en attendant qu’on y arrive, je soutiens sans réserve toute initiative charitable tant qu’elle est honnête et transparente.

Bravo Mr Harrison (@scottharrison), you rock!

 

2 réactions sur “La bête de scène du charity business: Charity Water rocks! #leweb12 #ob

  1. Cette assos est incroyable et portée par des gens incroyables qui vous foutent une bonne claque. C’est une des seules assos à qui je donne, notamment pour la transparence.

    Le modèle est vraiment génial. Et merci aussi aux business angels qui permettent de payer les frais de fonctionnement et de faire vivre un tel modèle.

    Dommage que la vidéo soit pas sous titrée pour pouvoir la faire suivre à tous mes contacts qui ne comprennent rien à l’anglais.

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